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La folie des livres

À bien juste titre, c’est en parcourant des livres de nos collections personnelles que nous puisons nos premières idées pour le cinquième thème du projet, « L’objet de désir & la collection ». Parmi ces livres se trouvent Si par une nuit d’hiver un voyageur, d’Italo Calvino, surtout pour les descriptions qui sont faites, au premier chapitre, de la librairie et de toutes les sortes de livres qui s’y trouvent; 84, Charing Cross Road, de Helen Hanff, roman épistolaire entre une Américaine amoureuse des livres et un libraire londonien qui lui envoie ses plus belles trouvailles; La bibliothèque, la nuit, d’Alberto Manguel, essai apportant un éclairage philosophique sur les collections; et finalement Une histoire de la lecture, du même auteur, surtout pour nous avoir fait découvrir le Büchernarr, ou le « fou des livres ».

Tiré d’un recueil de poèmes de Sébastien Brandt publié en 1494 intitulé Narrenschiff, ou La nef des fous, ce personnage constitue une allégorie de la manie d’accumuler des livres. Les sept clochettes de son chapeau indiqueraient sept types de folies du livre : « le fou qui collectionne les livres pour la gloire, comme s’il s’agissait d’un mobilier coûteux », celui « qui espère devenir sage en consommant des livres en trop grand nombre », celui « qui collectionne des livres sans vraiment les lire, en se contentant de les feuilleter pour satisfaire sa vaine curiosité », celui « qui aime les livres aux enluminures somptueuses », celui « qui couvre ses livres d’étoffes précieuses », celui « qui compose et publie des livres mal écrits sans avoir lu les classiques, et sans aucune connaissance de l’orthographe, de la grammaire ou de la rhétorique » et finalement « celui qui méprise totalement les livres et se moque de la sagesse qu’on peut y trouver » (Alberto Manguel, Une histoire de la lecture, Actes Sud, « Babel », 1998, p. 352-353).

Nous entamons donc notre réflexion avec l’idée de rencontrer ces fous des livres : des personnes qui, tout en oeuvrant dans des domaines différents, entretiennent un rapport de collection avec le livre. Parmi les gens que nous avons pressentis pour cette étape du projet, il y a un bibliothécaire spécialisé dans les livres rares, un éditeur, un professeur en philosophie, un libraire, un collectionneur particulier, un designer, un critique littéraire et un écrivain.

Nous avons établi une liste de caractéristiques physiques du livre que nous présenterons à ces personnes afin de vérifier si ce sont des facteurs qui peuvent influencer leur choix de livres : format, papier, reliure, couverture, matériaux, typographie et mise en page, technique d’impression, etc. Nous leur poserons aussi une série de questions sur leurs collections personnelles, sur leurs habitudes, manies et rituels avec les livres en tant qu’amoureux de l’objet imprimé.

Parallèlement, Isabelle Robitaille, qui travaille à la Collection patrimoniale des livres anciens (BAnQ), a accepté de nous rencontrer à la fin août afin de partager ses connaissances sur l’histoire des ex-libris.

La tactilité : Résidus visuels

Après nos recherches et nos rencontres au sujet du braille, quelques pistes de création ont émergé. Nous commençons à réfléchir plus précisément sur le livre que nous allons créer, dont le titre de travail est Résidus visuels. Les pistes qui se dégagent sont les suivantes : la lecture avec les doigts et la lecture dans le noir, l’orientation dans l’espace et la navigation, le contraste ombre et lumière.

Nadine Brunet a effectué plusieurs essais visuels à partir de ces thèmes et elle étudie présentement le livre Art Beyond Sight : A Resource Guide to Art, Creativity and Visual Impairment, afin de mieux comprendre la lecture des images avec le toucher. En ce qui concerne la typographie, nous avons l’intention de mélanger le braille, le Moon et l’alphabet latin de façon à explorer le thème du code et du décodage.

Ces thèmes sont des points de départ qui nous servent à entamer la recherche de textes avec lesquels nous pourrions travailler. Nous ne souhaitons pas nous limiter à un texte descriptif; nous cherchons plutôt une oeuvre qui aurait du sens en regard de l’exploration graphique qui nous intéresse. Nous avons pensé à utiliser des textes plus poétiques, dans l’idée de rejoindre les différents lecteurs par la sensibilité.

Tout en continuant nos recherches de textes et en poursuivant nos explorations graphiques, nous planifions visiter des ateliers où se font différentes techniques de finition en imprimerie (thermogravure, gaufrage, dorures sur tranche) afin de nous lancer plus concrètement dans la conception de l’objet livre.

La périphérie du livre

Thanh Truc Trinh élabore présentement une banque de données qui a pour but de répertorier les titres qui nous intéressent mais aussi tout ce qui se trouve derrière et qui leur est connexe : designers, imprimeurs, éditeurs, distributeurs, etc. Cette banque de données rassemblera ainsi les différentes sources qui gravitent autour du type de livre qui fait l’objet de nos recherches : livre du XXIe siècle, livre conceptuel ou livre d’artiste conçu par des designers, livre sur le livre, à la démarche autoréflexive. Nous avons commencé par répertorier les librairies spécialisées qui distribuent ces livres. Ces quelques prochaines adresses sont nos lieux préférés parmi notre liste.

MONTRÉAL

La librairie du Centre canadien d’architecture (CCA) est l’incontournable à Montréal en ce qui concerne les livres sur l’architecture et sur le design. Elle rassemble, parmi ses nombreux ouvrages, des titres de plusieurs éditeurs de renommée internationale, des livres au design particulièrement soigné, des livres spécialisés en typographie.

Drawn & Quarterly est d’abord une maison d’édition de romans graphiques qui a aussi une boutique dans le Mile-End. En plus d’y distribuer ses propres livres, elle y tient des livres artistiques et expérimentaux d’autres éditeurs. Son intérêt principal gravite autour de l’illustration, de l’aspect graphique de l’édition. En organisant des activités de toute sorte (conférences, ateliers, etc.), elle permet la rencontre entre les artistes du quartier et le public. C’est une maison d’édition qui est près de la communauté des créateurs d’ici et d’ailleurs.

La librairie Port de tête, en plus d’être une référence en littérature et en philosophie, ont en magasin des livres d’artiste, des petits journaux de créateurs québécois francophones, des parutions de microéditions locales, une grande sélection de livres pour enfants, etc.

NEW YORK

Printed Matter, à la fois bureau, magasin et galerie, est un centre qui regroupe les livres de différents domaines, allant des livres d’artistes aux fanzines. On retrouve, dans sa sélection très large, autant la production d’artistes de renom que celle de créateurs locaux émergents. C’est un lieu inspirant lie archivage, exposition et vente au détail.

Dexter Sinister est un projet dont l’intention des créateurs est de prendre part à toutes les étapes du processus. Il n’y a donc plus de distinction entre chacun des stades de la création à la distribution d’un livre, de l’élaboration du contenu et du design jusqu’à l’impression. L’atelier de design est aussi une boutique ouverte au public le samedi. On y trouve une vingtaine de titres dont la revue éponyme.

LONDRES

Donlon Book est une petite librairie située à l’entrée du Broadway Market. Dans cet espace très étroit se trouve une sélection de livres d’art, d’éditions limitées ainsi que des trouvailles de Conor, son propriétaire, et de ses quelques employés.

Magma est une librairie qui s’est installée dans trois différents quartiers de Londres. En magasin se trouve un éventail de livres et de magazines internationaux qui sont des références dans les domaines de l’art et du design.

AMSTERDAM

Nijhof & Lee est une librairie qui possède une collection impressionnante de livres rares d’hier et d’aujourd’hui sur la typographie, sur le design et sur le livre lui-même. Des centaines de livres entassés sur des tablettes de bois tapissent les murs où se côtoient des incontournables, des livres que l’on voudrait feuilleter avec des gants blancs et des livres actuels qui prendront indéniablement beaucoup de valeur avec le temps. Nijhof & Lee est présentement en période de déménagement et ses nouveaux locaux, situés à la collection spéciale de la bibliothèque de l’université d’Amsterdam, ouvriront en juin.

Ces quelques adresses constituent un échantillon de notre banque de données, actuellement en construction, et nous partagerons certaines des entrées sur d’autres sujets au fil du développement de nos recherches.

La mécanique de la lecture

Pour entamer la partie du projet sur la lisibilité, nous avons commencé par nous documenter sur le phénomène de la lecture et sur les facteurs qui déterminent la lisibilité. Nos recherches nous ont amenés à la fois du côté des classiques de la typographie (notamment The Visible Word, 1968) et de celui des recherches en neuropsychologie (entre autres Les neurones de la lecture, 2007). Ces ouvrages nous permettent de voir les liens entre le mécanisme de la lecture et les développements de la typographie, en particulier les études qui ont permis d’établir des standards, de valider des principes déjà mis au point par les typographes au fil des siècles.

Grâce à ces ouvrages, nous avons appris que la lecture implique plusieurs niveaux d’analyse qui se déroulent en une fraction de seconde, parfois simultanément. Notre projet consiste ainsi à en « ralentir » le processus afin de mieux le comprendre. En termes de design, Gabrielle Lamontagne en est présentement à tenter des applications concrètes de certains mécanismes de lecture que nous avons isolés. Nous souhaitons explorer ces phénomènes et les traduire de façon graphique.

Parmi les exemples qui nous inspirent, il y a le concept de « fenêtre mobile », soit la façon dont l’œil se déplace sur la page, repère et reconnaît ce dont il a besoin pour anticiper le mot. Selon d’autres principes, le mot serait éclaté (en lettres, en paires de lettres, en syllabes) puis reformé avant d’être reconnu. Nous nous intéressons aussi à la question de la hiérarchie visuelle, soit la façon dont l’œil repère ce qu’il cherche dans un texte, ainsi qu’au modèle du pandémonium, lequel implique la compétition, au sein des réseaux de neurones, entre des lectures divergentes.

Bref, les étapes de la lecture définissent le cadre que l’on explorera. Nous planifions rencontrer un neuropsychologue qui pourra, à partir de cas cliniques, nous lancer sur d’autres pistes ou confirmer celles que nous avons suivies. Nous sommes aussi à la recherche d’un texte dont le contenu irait de pair avec les manipulations graphiques que nous envisageons.

Le Moon

Nous avions été séduits par cette forme d’écriture lors de notre visite de l’exposition Le braille, c’est normal! à la Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ). Nous avions alors eu l’impression que le Moon avait disparu, remplacé par le braille, lui aussi créé au milieu du XIXe siècle. Mais nous avons appris que le Moon est encore enseigné en Angleterre, pour des enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou pour des personnes qui ont perdu la vue plus tard, donc qui ont déjà une connaissance des formes des caractères alphabétiques. En effet, les signes du Moon, au lieu d’être, comme les caractères du braille, formés par une série de points surélevés, sont composés de lignes, de courbes et d’angles en relief représentant des formes simplifiées des 26 lettres de l’alphabet.

Cette méthode de lecture par le toucher ne s’est pas développée autant que le braille : peu de livres en Moon sont disponibles, aucun magasine n’existe et, contrairement au braille, aucun outil informatique n’a été élaboré à partir de cette méthode de lecture.

Le braille à la Bibliothèque nationale

La bibliothécaire Chafika Hamdad nous a reçues au Service québécois du livre adapté (SQLA), que nous souhaitions visiter dans le but de voir des exemples de différents formats et de divers types de publications. Ce service est l’unique endroit de la province où il est possible, pour les personnes éligibles à ce programme, d’emprunter des ouvrages en braille ainsi que d’autres documents adaptés (livres audio, documents électroniques, etc.). De tous les abonnés du service, seulement 10% sont des lecteurs de braille, soit entre 500 et 600 personnes; les autres abonnés, qui ont parfois perdu la vue tard dans leur vie, utilisent surtout les livres audio. Cette collection ne consigne généralement qu’un seul exemplaire de chacun des ouvrages, lesquels sont envoyés par la postes aux abonnés et retournés de la même façon.

Nous avons aimé apprendre que les livres imprimés sont dits « en noir », comme on dirait « en braille » pour ceux qui sont, au contraire, complètement blancs. Nous avons été impressionnées par l’espace occupé par les livres en braille. En effet, chaque cellule correspondant en taille à un caractère de 24 points, le nombre de pages est rapidement multiplié. Ainsi, le cinquième tome de la célèbre série Harry Potter, soit Harry Potter et l’Ordre du phénix, qui fait 1035 pages en traduction française, est composé de 18 volumes dans sa version en braille, chacun des volumes comprenant entre 120 et 150 pages. Il est difficile d’établir un comparatif parfait étant donné les différents formats des publications existantes, mais il semblerait que, en moyenne, une soixantaine de pages « en noir » équivaudraient à un volume en braille.

En ce qui concerne la fabrication, nous avons constaté que les ouvrages plus anciens, de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, avaient des reliures cousues classiques. La plupart des ouvrages sont imprimés sur des pages individuelles reliées, plutôt que sur des cahiers. Les livres ne sont pas rognés pour ne pas écraser les cellules. Il y a aussi des reliures particulières où on trouve l’ouvrage « en noir », soit dans sa version originale, intégré à la couverture du livre en braille. Les éditions plus récentes utilisent les « serre-lock » ou les boudins, qui ont l’avantage de permettre de remplacer une page au besoin, mais qui ont le désavantage d’être fragiles. Dernièrement, on recouvre les reliures de boudins métalliques d’un dos en plastique qui permet de les protéger.

Les duos-médias que nous avions vus à l’Institut Nazareth & Louis-Braille s’adressaient aux enfants et à leurs parents. Au SQLA, nous avons pu voir un autre type de duo-média, soit la juxtaposition, dans un même ouvrage, des gros caractères sur les pages de gauche et du braille correspondant sur les pages de droite, ce qui s’adresse aux personnes ayant un certain résidu visuel.

Comme nous nous intéressons à la représentation tactile des images, nous avons été intriguées par un livre de traductions graphiques et tactiles de peintures de Claude Monet. La pertinence de telles représentations est sujette à discussion. Chafika Hamdad semblait dire que cela pouvait être pertinent surtout lorsqu’il y avait résidu visuel, afin de pouvoir compléter la compréhension de l’image.

Tel que nous le souhaitions, nous avons pu voir des documents adaptés de différents types, tels que des dictionnaires, des partitions musicales, des livres pour enfants, des transpositions visuelles d’œuvres d’art, des recueils de poésie. Nous y allions aussi dans le but de voir si les livres d’artistes existaient pour les non-voyants. Le seul que le SQLA possède est Feuille, de Katsumi Komagata (coédition One Stroke et Trois Ourses, en collaboration avec Les Doigts qui rêvent, pour le centre George-Pompidou). C’est précisément le type d’objet qui nous intéresse, puisqu’il allie l’exploration de la matérialité du livre au premier de nos thèmes, soit la tactilité.

Bref, nous avons pu voir un ensemble d’ouvrages qui nous a inspiré plusieurs idées. En voyant ces différents types de livres, nous avons réfléchi aux façons dont nous développerons et appliquerons ces techniques dans un projet de création.

Institut Nazareth & Louis-Braille

Au mois d’octobre, une rencontre avec Janie Lachapelle, à l’Institut Nazareth & Louis-Braille, nous a permis de visiter les installations où sont produits des livres et des magazines en braille, dont les questions techniques de conception et d’impression nous intéressaient.

Une imprimante embosseuse est utilisée pour les petits tirages (75 à 100 copies). Comme pour tous les livres en braille, le papier utilisé doit être résistant et assez cartonné, en plus d’être lisse afin de faciliter la lecture des cellules. Avec cette technique, l’embossage n’est possible qu’au recto du papier.
L’impression sur feuilles de plastique a l’avantage de rendre les cellules plus résistantes et de pouvoir se laver, ce qui peut être pratique pour des livres de recettes en braille, par exemple. Comme les feuilles sont transparentes, elles permettent aussi ce qu’on appelle les duos-médias : à un livre traditionnel déjà existant sont ajoutées des pages transparentes où se trouve une transcription en braille du texte. Cette technique est souvent utilisée dans des livres pour enfants, où le texte de chaque page est assez court pour être transcrit en entier, ce qui permet à des parents aveugles d’enfants non-aveugles, ou l’inverse, de partager la lecture d’un même livre.

Pour les tirages plus élevés, tels que celui de la revue Le carrefour, produite à 300 exemplaires, on a recours à une presse, rappelant le offset, qui utilise des plaques de zinc embossant quatre pages à la fois, dont les rangées de cellules sont décalées afin de permettre l’impression recto verso. Les revues sont imprimées sur du papier plus mince, moins résistant, puisque leur qualité de média éphémère fait qu’elles sont gardées moins longtemps.

Nous avons aussi appris qu’il n’est pas possible de rogner les publications en braille comme on le fait pour les livres traditionnels, puisque cela écraserait les cellules et en diminuerait la lisibilité. C’est cette même raison qui fait qu’il ne faut pas entreposer ces livres à plat où les empiler.

Pour les personnes qui ont un résidu visuel assez important pour pouvoir lire de l’imprimé traditionnel, il existe des livres adaptés, imprimés en gros caractères (18 points), où sont utilisées des polices sans empattement, simples (Verdana, Arial, Tahoma), qui facilitent la lecture.

Janie Lachappelle nous a montré les impressionnants cartables contenant les plans en relief de chacune des stations du métro de Montréal. Chaque cartable contient les informations sur une seule station de métro, dans une seule des deux directions. Ces cartes en relief fonctionnent avec une légende où sont indiqués différents repères (téléphone, mur, portes métalliques, escaliers roulants, support à vélo, etc.) qui permettent aux personnes aveugles qui les ont étudiées à l’avance et apprises par cœur de circuler dans la station de métro et autour de celle-ci, étage par étage.

Trois techniques différentes permettent de produire des images tactiles. Il y a d’abord le thermoformage, qui consiste à utiliser une matrice en bois ou une maquette en relief pour en imprimer la forme dans des feuilles de plastique. Ce procédé, souvent artisanal, est plus ou moins courant : son utilisation est fastidieuse, les détails sont difficiles à produire et la maquette, à cause de la chaleur, tend à se détériorer graduellement. Par contre, elle peut permettre une variété de textures intéressantes. Ensuite, la technique du thermogonflage consiste à faire gonfler une encre à la chaleur. Elle peut être utilisée pour écrire le braille, mais sert principalement à créer des dessins. C’est grâce à cette technique que sont confectionnés les plans tactiles du métro. Finalement, une technique plus récente permet de tracer les contours d’une image grâce à une embosseuse vectorielle qui réalise le suivi d’un dessin, d’un tracé. Les embossages sont identiques d’une copie à l’autre, et permettent plus de subtilité dans le tracé.

Grâce à Francine Barry, qui travaille à la documentation de l’Institut, nous avons aussi pu consulter des livres sur les techniques de représentation tactile d’images. Elle nous a suggéré, pour poursuivre notre réflexion, de nous rendre au Service québécois du livre adapté (SQLA), situé à la Bibliothèque nationale du Québec.